Paix sur terre aux gens de bonne volonté
Avec un salut de paix notamment dédié aux jeunes amis du mouvement « Fridays for Future ».
Le journal télévisé du 9 décembre 2020 montre un rapport actuel d’un camp de réfugiés au Liban. Un enfant de réfugié aux cheveux noirs frisés qui a peut-être 8 ans, regarde envers la caméra le regard vide et tremblant du froid. Il se trouve devant une tente de réfugiés qui consiste des bâches qui sont jeté de façon improvisée sur une carcasse de bois, dans laquelle on peut facilement regarder. Le sol nu, une lampe à pétrole qui pend d’une solive improvisée, pas de poêle visible. La fille porte une robe légère. Son visage n’est pas blanc brillant. On apprend qu’il n’y a pas d’eau courant. Le père a un autre enfant encore plus petit sur ses bras, avec lequel il vient de « visiter une pharmacie ». Il serait malade, avec de la fièvre. Il ferait très froid la nuit. Les 8€ nécessaires seraient loués d’un apparenté qui habite au Liban aussi. Il aurait perdu son dernier travail. Une partenaire d’interview dit que le Liban aurait déjà beaucoup de problèmes internes comme l’explosion destructrice à Beirut et maintenant le Coronavirus. Seul au Liban, ils vivent 200.000 réfugiés syriens qui auraient peur de retourner dans leur pays d’origine. De la torture et des bombes les y attendraient. Les yeux de la fille dans le camp de réfugiés au Liban ne touchent pas seulement, ils guident le spectateur de bonne volonté à au moins 3 questions : Comment peux-je aider cette fille, quelles sont les raisons pour sa misère et que peux-je faire contre ces raisons ?
On peut répondre à la première question, comment la fille peut recevoir de l’aide immédiate, le plus facilement. Chaque spectateur peut aider dans le cadre de ses possibilités financières. Un don, chaque euro qui va à une organisation d’aide sérieuse, représente une aide. Avec google, même le compte bancaire de l’organisation qui aide sur site dans ce camp de réfugiés peut être trouvé. Cependant, il faut se concentrer plus en réfléchissant sur la deuxième et troisième question, les deux questions des raisons de misère et comment on peut les combattre ou effacer.
Premièrement, l’image de la fille souffrante n’est pas un cas isolé dans la télévision et les journaux actuels. Au contraire. Les rédacteurs en parlent eux-mêmes : Ils ne veulent pas faire ficher le camp à aucun spectateur, écouteur ou lecteur au regard des « nouvelles d’horreur ». Devoir montrer des hommes affamés, tremblants de froid, battus et crevés est de même le cas normal parce que cela arrive souvent dans beaucoup de pays arabes au proche Orient et en Afrique du Nord, au Myanmar, en Russie, au Bélarus et pas mal de pays de l’Amérique du Sud. Dans ces pays, ils sont battus, torturés, on les prive de leur nourriture, leur eau et leur soin aux malades. On les prive de leur droits humains et civils. Leur dignité humaine est foulée aux pieds. Même dans notre monde occidental, quelques chefs d’état essaient de restreindre ou même abolir ces droits.
Même aux Etats-Unis, un des pays natals de la démocratie parlementaire, un pays dont notre richesse et notre liberté ici en Europe dépend, un chef d’état fou et narcissique a essayé d’abroger les règles du jeu démocratique. Il a manipulé les citoyens américains et voulait de les faire faire ce qu’il souhaitait. Par son radotage « make America great again » et sa politique agressive envers les institutions internationales, il a détruit la confiance basale d’un grand nombre de gens, de ses propres compatriotes et des hommes d’autres pays, qui désirent un ordre démocratique pour leur propre pays. En plus, il a ameuté ses partisans contre ses non-électeurs et « démocrates communistes » radicaux. Mais nos amis américains lui ont tenu têtes et l’ont désélectionné avec une majorité écrasante.
Toute cette misère montrée, ces guerres inter-états en guerres civiles et extra-états en « guerres des nations », tous ces oppressions et détentions des droits humains et civiques retombent sur la même origine : un homme puissant étant capable de faire aller cette machinerie d’oppression comme sur des roulettes. Ces puissants peuvent être nommés, mais ce sont les chefs d’états gérant dictatorialement, les oligarques qui privent leur peuple du compétant, les chefs de clan qui abusent hommes et femmes comme outils de satisfaction de besoins, les mullahs qui ont pendu un jeune homosexuel et un journaliste impopulaire, les pachas crâneurs qui mettent des réfugiés indigents dans un bateau pour les utiliser et abuser pour leurs propres objectifs.
Et que pensons-nous des droits humains et civiques en Europe ? Est-ce que nous faisons parvenir à tous les hommes, soit nos propres citoyens, soit les hommes échoués ici, leurs droits d’homme en tant qu’Européens ?
Que peut-on faire pour mettre en valeur ces droits humains et civiques pour tous les hommes de notre monde et qui peut le faire ? Regarder l’opus magnum de l’historien Heinrich August Winkler « Histoire de l’Ouest » y peut être utile. Winkler y élabore qu’au cours de l’histoire occidentale, les droits humains et civiques se seraient formés. Il voit le début de ce processus dans la pensée juive-chrétienne et le développement au cours suivant de l’histoire occidentale. Comme dans un processus accéléré par les hommes, parfois même avec et à travers des révolutions. Winkler dit aussi que ce processus serait devenu un projet. Les hommes se mettent à revendiquer et combattre pour une mise en œuvre des droits humains et civiques pour tous les hommes sans exceptions. En autre mots, on peut définir le « processus normatif » et « projet normatif » de Winkler comme généralisation de la valeur des droits humains et civiques pour tous les hommes sans exceptions.
De toutes ces énonciations, la question fondamentale suit : Qui rend le « projet normatif » en fait un projet et qu’est-ce qu’il reste à faire pour réaliser ce projet ?
De la souffrance immensurable a été portée à trop de gens dans notre monde. Ils souffrent parce que des chefs d’état les privent violemment de leurs droits humains et civiques fondamentaux. Ils souffrent aussi parce que nous, en tant qu’hommes, détruisons / ont détruit notre continent et notre planète ici dans nos pays sophistiqués. Notre monde n’est pas de marché d’articles d’occasion, il est notre fondement de vie.
Pour lutter contre ces malheurs, il faut éliminer l’obstacle principal sur notre chemin : Assagir la souveraineté nationale en l’intégrant en des confédérations fortes. Le mot « souveraineté nationale » est souvent cité comme épouvantail pour éviter une intervention de dehors dans des
« affaires internes ». Combien de fois est-ce que les hommes de pouvoir donnent cet argument pour pouvoir exercer leurs actions d’oppression des sujets revendiquant leurs droits humaines et civiques ? Selon la devise « Avec l’intervention dans nos affaires internes, ils (les soutiens des oppressés de l’étranger) veulent détruire notre souveraineté (nationale).
L’historien américain John Lukacs a écrit dans son œuvre « Hitler » que la souffrance immensurable que les nazis ont porté sur l’Europe et presque tout le monde, a été fondé sur l’assomption que la culture nationale (allemande) serait mieux que toutes les autres. Une façon de dire que chez les nazis, les valeurs culturelles et nationales auraient été classifié au-dessus des valeurs civiles. L’ordre civil se base par contre sur une imagination des droits humains et civils qui ont une valeur pour tous les hommes du monde. C’est cette imagination qui a eu comme conséquence la fondation des Nations Unies.
Des Européens bienveillants ne peuvent qu’en tirer une conséquence : Acquérions le projet normatif décrit par Heinrich August Winkler et veillons que les droits humains et civils s’appliquent à chaque homme sur terre et qu’ils ne sont pas seulement fixés sur papier. Eliminons les souffrances des hommes en éliminant les origines. Limitons et assagirons le pouvoir des états nationaux (égoïstes), le pouvoir des dictateurs et oligarques en unissant et entrecroisant nos pays. Soutenons d’abord notre Europe. Parachevons le projet européen de l’intégration progressive et continue en formant finalement les Etats-Unis Européens et fortifions avec le reste du monde les Nations Unies pour pouvoir gifler des mains des dictateurs abusant leur pouvoir les armes qui ne font que du mal à notre monde si précieux.